La droite et les morts
Le Figaro, 18 mars 2010 :
"En meeting à Paris mercredi soir pour soutenir Valérie Pécresse, François Fillon a appelé «ceux que la violence inquiète» et «qui veulent faire reculer la peur» à ne pas se «disperser dans leurs votes» [...] «L'insécurité est un combat permanent. C'est un combat sur lequel personne ne peut faire de triomphalisme, parce que la violence se réinvente en permanence», a martelé le premier ministre devant plus de 2.000 personnes.
Mais en plein discours, François Fillon a commis une bourde. «La semaine dernière à Epernay, des voyous ont violemment caillassé des policiers qui procédaient simplement à un contrôle routier. L'un d'entre eux vient de décéder. Caillasser, insulter, vandaliser, tirer, tuer : désormais il semble qu'il n'y ait plus aucune limite pour certains», a argué le premier ministre.
Problème : le policier en question n'est pas décédé. [...] «En cette période électorale, vouloir à tout prix faire de la récupération, je ne sais pas si c'est forcément de bon ton et judicieux», déplore le délégué syndical [Olivier Balangé, délégué régional Champagne-Ardennes du syndicat de police SGP-FO]"
Le Figaro, 18 mars 2010 :
"En meeting à Paris mercredi soir pour soutenir Valérie Pécresse, François Fillon a appelé «ceux que la violence inquiète» et «qui veulent faire reculer la peur» à ne pas se «disperser dans leurs votes» [...] «L'insécurité est un combat permanent. C'est un combat sur lequel personne ne peut faire de triomphalisme, parce que la violence se réinvente en permanence», a martelé le premier ministre devant plus de 2.000 personnes.
Mais en plein discours, François Fillon a commis une bourde. «La semaine dernière à Epernay, des voyous ont violemment caillassé des policiers qui procédaient simplement à un contrôle routier. L'un d'entre eux vient de décéder. Caillasser, insulter, vandaliser, tirer, tuer : désormais il semble qu'il n'y ait plus aucune limite pour certains», a argué le premier ministre.
Problème : le policier en question n'est pas décédé. [...] «En cette période électorale, vouloir à tout prix faire de la récupération, je ne sais pas si c'est forcément de bon ton et judicieux», déplore le délégué syndical [Olivier Balangé, délégué régional Champagne-Ardennes du syndicat de police SGP-FO]"