Voilà ce qui arrive aux (véritables) opposants
L'Express, le 26 mars 2010 :
"Un chef d'escadron de gendarmerie a été radié des cadres par "mesure disciplinaire", une mesure rarissime. La raison: il a critiqué le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur. Cette mesure, la plus lourde en la matière, prise par un décret du président de la République, a été "signifiée ce jeudi" à l'intéressé, Jean-Hugues Matelly, 44 ans, a précisé son avocat, Me David Dassa-Le Deist.[...] "Il n'y a pas de précédent pour un manquement à l'obligation de réserve" qui était reprochée à M. Matelly, "y compris pour des gendarmes ayant fait l'objet de mesures pénales comme dans l'affaire des paillotes (brûlées en Corse en 1999)", a-t-il ajouté. Cristian Mouhana s'est déclaré "scandalisé" par cette mesure "jamais utilisée dans un tel cadre", qui "reflète le malaise de la gendarmerie que la hiérarchie ne veut pas entendre". "Le rapprochement police/gendarmerie, cela signifie la fin de la police de proximité telle que les gendarmes la pratiquaient", a-t-il ajouté, "ce qui était dit dans notre étude". "Cette décision gouvernementale nous prépare des lendemains qui chantent en matière de débats sur la sécurité", a aussi fait valoir M. Mouhana. [...] La décision de suivre la proposition de sanction de l'instance disciplinaire de la gendarmerie appartenait en dernier ressort au président de la République."
L'Express, le 26 mars 2010 :
"Un chef d'escadron de gendarmerie a été radié des cadres par "mesure disciplinaire", une mesure rarissime. La raison: il a critiqué le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur. Cette mesure, la plus lourde en la matière, prise par un décret du président de la République, a été "signifiée ce jeudi" à l'intéressé, Jean-Hugues Matelly, 44 ans, a précisé son avocat, Me David Dassa-Le Deist.[...] "Il n'y a pas de précédent pour un manquement à l'obligation de réserve" qui était reprochée à M. Matelly, "y compris pour des gendarmes ayant fait l'objet de mesures pénales comme dans l'affaire des paillotes (brûlées en Corse en 1999)", a-t-il ajouté. Cristian Mouhana s'est déclaré "scandalisé" par cette mesure "jamais utilisée dans un tel cadre", qui "reflète le malaise de la gendarmerie que la hiérarchie ne veut pas entendre". "Le rapprochement police/gendarmerie, cela signifie la fin de la police de proximité telle que les gendarmes la pratiquaient", a-t-il ajouté, "ce qui était dit dans notre étude". "Cette décision gouvernementale nous prépare des lendemains qui chantent en matière de débats sur la sécurité", a aussi fait valoir M. Mouhana. [...] La décision de suivre la proposition de sanction de l'instance disciplinaire de la gendarmerie appartenait en dernier ressort au président de la République."