A vot' bon coeur MAM
Le Syndicat de la Magistrature, le 19 mars 2010 :
"Des milliers d’agents du ministère de la justice, avocats, magistrats, conseillers prud’hommes, citoyens étaient, le 9 mars, dans les rues de Paris ou devant les tribunaux pour crier leur inquiétude et leur colère devant l’asphyxie et la mise sous tutelle qui menacent la justice en France.
À cette mobilisation, sans précédent et unitaire, du monde judiciaire, Madame la ministre de la Justice et des Libertés a répondu… par un communiqué de presse qui affirme que tout va bien, vu de la place Vendôme.
La garde des Sceaux, qui n’a même pas jugé opportun de rencontrer elle-même une délégation, n’hésite pas à affirmer sa volonté d’écoute et de transparence tout en altérant la vérité. Les organisations professionnelles de la justice ne peuvent admettre un tel mépris face à leurs légitimes inquiétudes.
Non, les réformes ne sont pas menées dans la concertation. Elles sont ficelées dans l’opacité et non négociables sur l’essentiel.
Non, la mise en oeuvre des réformes ne se passe pas dans les meilleures conditions, mais s’accompagne de la dégradation des conditions de travail et du service rendu aux justiciables.
Non, la réforme de la procédure pénale n’a pas pour seul objet de rassembler des règles éparses, mais bouleverse de fond en comble les équilibres antérieurs."
Le Syndicat de la Magistrature, le 19 mars 2010 :
"Des milliers d’agents du ministère de la justice, avocats, magistrats, conseillers prud’hommes, citoyens étaient, le 9 mars, dans les rues de Paris ou devant les tribunaux pour crier leur inquiétude et leur colère devant l’asphyxie et la mise sous tutelle qui menacent la justice en France.
À cette mobilisation, sans précédent et unitaire, du monde judiciaire, Madame la ministre de la Justice et des Libertés a répondu… par un communiqué de presse qui affirme que tout va bien, vu de la place Vendôme.
La garde des Sceaux, qui n’a même pas jugé opportun de rencontrer elle-même une délégation, n’hésite pas à affirmer sa volonté d’écoute et de transparence tout en altérant la vérité. Les organisations professionnelles de la justice ne peuvent admettre un tel mépris face à leurs légitimes inquiétudes.
Non, les réformes ne sont pas menées dans la concertation. Elles sont ficelées dans l’opacité et non négociables sur l’essentiel.
Non, la mise en oeuvre des réformes ne se passe pas dans les meilleures conditions, mais s’accompagne de la dégradation des conditions de travail et du service rendu aux justiciables.
Non, la réforme de la procédure pénale n’a pas pour seul objet de rassembler des règles éparses, mais bouleverse de fond en comble les équilibres antérieurs."