mercredi 12 septembre 2007

Jour 128

Ni fûtée Ni maligne

Interview de Fadela Amara dans le Financial Times du 7 septembre :

"J'ai demandé à Amara comment celle qui se décrivait comme une socialiste dure avait décidé de rejoindre Nicolas Sarkozy. "Parce que je veux que les choses changent" a-t'elle répondu."

L'observatoire international des prisons :

"Les interrogatoires à répétition de deux membres de l'OIP par les services de la sûreté urbaine de Lille - aux cours desquels ils ont été questionnés sur leurs relations avec la presse, leurs contacts avec un détenu se déclarant victime d'un dysfonctionnement de l'administration pénitentiaire et l'appartenance d'un intervenant extérieur à l'OIP - témoignent d'une volonté d'intimidation sans précédent et constituent une tentative d'entrave manifeste à l'action menée par l'Observatoire. De telles pressions exercées à l'encontre d'une organisation non gouvernementale dans l'accomplissement de son mandat ont conduit l'OIP à alerter, le 8 août 2007, diverses instances nationales et internationales de protection des droits de l'homme."

Le Figaro du 12 septembre :

"Yannick Jadot [directeur des campagnes de Greenpeace France] de conclure : « Nicolas Sarkozy considère que tout est possible. Or non ! On va devoir choisir entre OGM et agriculture bio, eau potable et pesticides, EPR et développement des énergies renouvelables. »"

Le Monde du 12 septembre :

"Le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement, Brice Hortefeux, réunit, mercredi matin 12 septembre, une vingtaine de préfets qui n'ont pas atteint le quota de reconduites à la frontière qui leur avait été fixé. "Il s'agit d'une réunion de travail, le ministre souhaite échanger et mobiliser ces préfets, car, en effet, les résultats doivent être améliorés""

Dans le Monde encore :

"Je suis inquiet quand je lis cette lettre…" La phrase revient comme un refrain, lorsqu'on demande à des artistes et à des acteurs de la culture de commenter la "lettre de mission" du président de la République Nicolas Sarkozy à Christine Albanel. [...] Les réactions sont amères. "Fais plus, développe les publics, et bien sûr avec moins de moyens" [...] "Veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public." M. Pillouër[directeur du Théâtre national de Bretagne] commente : "C'est l'application de l'Audimat au théâtre." [...] "Dans cette lettre, on voit se dessiner une culture de masse, française, où les enfants apprennent à aimer le patrimoine littéraire de notre pays… Jamais il n'est fait référence à l'art comme outil critique"" (mon emphase)

ça change assez là, ou il en faut encore ?