Rentrée des classes laborieuses
Allocution du petit Nicolas sur l'installation de la la commission sur la libération de la croissance, le 30 août 2007 :
"On va libérer les énergies en France. [...] Le travail est aujourd'hui bloqué par [...] un volume de travail insuffisant : un Français consacre 48% de son temps de vie au travail, un Britannique 58%, un Danois 60%."
Sur le site canadien de la presse affaires, on pouvait lire :
"Selon M. Julien [titulaire de la chaire de recherche Bell pour des PME de classe mondiale de l’Université du Québec], c’est la qualité du temps de travail qu’il faut mesurer, pas sa quantité. «Il y a encore des entreprises qui se vantent du fait que leurs cadres sont au bureau le samedi. C’est terrible. Il faut du recul pour bien travailler ! La réflexion se fait dans la détente. C’est dans cet état que notre cerveau fonctionne le mieux», insiste-t-il.[...] M. Julien déplore que, encore aujourd’hui, des entreprises misent sur les bas salaires et les cadences d’enfer pour rivaliser avec les Chinois et les Indiens."
Et d'ajouter ensuite :
"Le rapport Nouveaux modèles d’organisation du travail dans le secteur manufacturier québécois, publié en 2003 par le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), confirme les observations de Paul-André Julien. [...] «Au chapitre des performances, plus un modèle de travail s’éloigne du taylorisme, plus les performances économiques et sociales sont élevées»"
Inutile de croire que les prochaines élections changeront la donne, on peut lire sur le site du Monde, M. Hollande qui s'exprimait à l'université du Mouvement des jeunes socialistes (MJS):
"Sur le travail, autre sujet qui fâche, il a assuré que la France "doit collectivement travailler" plus""
Plus loin :
"M. Hollande a souligné qu'il était favorable à "l'ordre social, public", opposé au désordre "créé par le capitalisme" [...] M. Hollande a répondu qu'il ne pouvait "accepter l'incantation sur le capitalisme". "On ne va pas raconter des histoires, dire qu'à l'horizon de cinq ou dix ans, si on est au pouvoir, on va en terminer avec le capitalisme", a-t-il martelé."
Ce qui n'empêche pas :
"La salle semblait ravie et a vivement applaudi le premier secrétaire. Avant d'entonner L'Internationale."
De quoi relire 1984 avec ferveur :
"Son esprit s’échappa vers le labyrinthe de la double-pensée. Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. [...] Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer." (1984, Première Partie, Chapitre III).
Allocution du petit Nicolas sur l'installation de la la commission sur la libération de la croissance, le 30 août 2007 :
"On va libérer les énergies en France. [...] Le travail est aujourd'hui bloqué par [...] un volume de travail insuffisant : un Français consacre 48% de son temps de vie au travail, un Britannique 58%, un Danois 60%."
Sur le site canadien de la presse affaires, on pouvait lire :
"Selon M. Julien [titulaire de la chaire de recherche Bell pour des PME de classe mondiale de l’Université du Québec], c’est la qualité du temps de travail qu’il faut mesurer, pas sa quantité. «Il y a encore des entreprises qui se vantent du fait que leurs cadres sont au bureau le samedi. C’est terrible. Il faut du recul pour bien travailler ! La réflexion se fait dans la détente. C’est dans cet état que notre cerveau fonctionne le mieux», insiste-t-il.[...] M. Julien déplore que, encore aujourd’hui, des entreprises misent sur les bas salaires et les cadences d’enfer pour rivaliser avec les Chinois et les Indiens."
Et d'ajouter ensuite :
"Le rapport Nouveaux modèles d’organisation du travail dans le secteur manufacturier québécois, publié en 2003 par le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), confirme les observations de Paul-André Julien. [...] «Au chapitre des performances, plus un modèle de travail s’éloigne du taylorisme, plus les performances économiques et sociales sont élevées»"
Inutile de croire que les prochaines élections changeront la donne, on peut lire sur le site du Monde, M. Hollande qui s'exprimait à l'université du Mouvement des jeunes socialistes (MJS):
"Sur le travail, autre sujet qui fâche, il a assuré que la France "doit collectivement travailler" plus""
Plus loin :
"M. Hollande a souligné qu'il était favorable à "l'ordre social, public", opposé au désordre "créé par le capitalisme" [...] M. Hollande a répondu qu'il ne pouvait "accepter l'incantation sur le capitalisme". "On ne va pas raconter des histoires, dire qu'à l'horizon de cinq ou dix ans, si on est au pouvoir, on va en terminer avec le capitalisme", a-t-il martelé."
Ce qui n'empêche pas :
"La salle semblait ravie et a vivement applaudi le premier secrétaire. Avant d'entonner L'Internationale."
De quoi relire 1984 avec ferveur :
"Son esprit s’échappa vers le labyrinthe de la double-pensée. Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. [...] Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer." (1984, Première Partie, Chapitre III).