Total Recall
Site du Nouvel Obs, le 27 septembre 2007 :
"Rama Yade, la secrétaire d'Etat française aux Droits de l'Homme a défendu jeudi 27 septembre le fait que la France ne demandait pas un retrait de Total de Birmanie. [...] Paris "n'est pas l'un des partenaires principaux" de la Birmanie et "la France à elle seule n'aura pas d'impact décisif" parce que "ses relations avec la Birmanie sont très relatives", a-t-elle également expliqué."
Le Figaro, 27 septembre 2007 :
"Les accusations de travail forcé à l’égard du groupe pétrolier français ont été récurrentes ces dernières années. En 2003, l’actuel ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait rendu un rapport en tant que consultant privé concluant que ces accusations étaient erronées." (mon emphase).
Site de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme :
"C’est en effet le postulat même sur lequel est construit le rapport qui est erroné. Bernard Kouchner s’acharne à démontrer que Total n’a pas utilisé directement le travail forcé. Or, les principales ONG qui ont travaillé sur les violations des droits de l’Homme liées au chantier de Yadana, dont la FIDH, n’ont jamais prétendu cela. Ce que la FIDH, ERI, la CISL ou les plaignants aux procès ont dénoncé, c’est la complicité de Total avec l’armée birmane : tous les observateurs s’accordent à dire que le chantier de Total occasionne du travail forcé, que Total tolère et dont il tire bénéfice, même s’il ne le pratique pas lui-même. La FIDH rappelle qu’il est reproché à Total
1. D’avoir occasionné des déplacements de populations et d’avoir forcé à l’exil des centaines de villageois
2. D’avoir bénéficié du travail forcé pratiqué par l’armée birmane qui s’est livrée à une militarisation complète de la zone - et d’avoir continué à en bénéficier même après avoir pris connaissance des exactions commises par l’armée
3. De fournir un soutien logistique et militaire à l’armée birmane, en outre de lui apporter une caution morale, politique et financière.
Ces assertions résultent de mois d’enquête, appuyées sur les témoignages de victimes ou d’anciens membres de l’armée birmane, tout comme sur des documents internes à Total ou Unocal. Or, au terme de trois jours dans la zone du pipe... Monsieur Kouchner accuse « certains défenseurs des droits de l’Homme souvent peu informés » (p15) de faire des procès injustes contre Total ." (mon emphase)
Libération, 28 septembre 2007 :
"Quel est le sens de la sortie de Nicolas Sarkozy qui a appelé, mercredi, Total «à faire preuve de plus grande retenue, s’agissant des investissements en Birmanie» , appelant à leur gel ? [...]
Un diplomate français pense que, finalement, tout cela est très contrôlé. «Annoncer un gel de ce qui était déjà gelé, ce n’est pas révolutionnaire. Cela permet de surfer sur l’idée d’un new deal des droits de l’homme à la française tout en défendant les intérêts économiques de la France"
Site du Nouvel Obs, le 27 septembre 2007 :
"Rama Yade, la secrétaire d'Etat française aux Droits de l'Homme a défendu jeudi 27 septembre le fait que la France ne demandait pas un retrait de Total de Birmanie. [...] Paris "n'est pas l'un des partenaires principaux" de la Birmanie et "la France à elle seule n'aura pas d'impact décisif" parce que "ses relations avec la Birmanie sont très relatives", a-t-elle également expliqué."
Le Figaro, 27 septembre 2007 :
"Les accusations de travail forcé à l’égard du groupe pétrolier français ont été récurrentes ces dernières années. En 2003, l’actuel ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait rendu un rapport en tant que consultant privé concluant que ces accusations étaient erronées." (mon emphase).
Site de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme :
"C’est en effet le postulat même sur lequel est construit le rapport qui est erroné. Bernard Kouchner s’acharne à démontrer que Total n’a pas utilisé directement le travail forcé. Or, les principales ONG qui ont travaillé sur les violations des droits de l’Homme liées au chantier de Yadana, dont la FIDH, n’ont jamais prétendu cela. Ce que la FIDH, ERI, la CISL ou les plaignants aux procès ont dénoncé, c’est la complicité de Total avec l’armée birmane : tous les observateurs s’accordent à dire que le chantier de Total occasionne du travail forcé, que Total tolère et dont il tire bénéfice, même s’il ne le pratique pas lui-même. La FIDH rappelle qu’il est reproché à Total
1. D’avoir occasionné des déplacements de populations et d’avoir forcé à l’exil des centaines de villageois
2. D’avoir bénéficié du travail forcé pratiqué par l’armée birmane qui s’est livrée à une militarisation complète de la zone - et d’avoir continué à en bénéficier même après avoir pris connaissance des exactions commises par l’armée
3. De fournir un soutien logistique et militaire à l’armée birmane, en outre de lui apporter une caution morale, politique et financière.
Ces assertions résultent de mois d’enquête, appuyées sur les témoignages de victimes ou d’anciens membres de l’armée birmane, tout comme sur des documents internes à Total ou Unocal. Or, au terme de trois jours dans la zone du pipe... Monsieur Kouchner accuse « certains défenseurs des droits de l’Homme souvent peu informés » (p15) de faire des procès injustes contre Total ." (mon emphase)
Libération, 28 septembre 2007 :
"Quel est le sens de la sortie de Nicolas Sarkozy qui a appelé, mercredi, Total «à faire preuve de plus grande retenue, s’agissant des investissements en Birmanie» , appelant à leur gel ? [...]
Un diplomate français pense que, finalement, tout cela est très contrôlé. «Annoncer un gel de ce qui était déjà gelé, ce n’est pas révolutionnaire. Cela permet de surfer sur l’idée d’un new deal des droits de l’homme à la française tout en défendant les intérêts économiques de la France"