Sur la grève
Le Monde, 6 novembre 2007 :
"Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé, mardi 6 novembre sur Europe 1, [...]"Je crois qu'aujourd'hui (...) et j'en ai les preuves, le gouvernement attend la grève pour faire des propositions de contreparties", a-t-il déclaré. [...] M. Chérèque a rappelé que la CFDT a fait des "propositions concrètes" [...] Quinze jours après ces demandes, "on n'a aucune réponse du gouvernement, on a le sentiment que le gouvernement nous demande de faire grève" [...] "A partir du moment où on ne donne pas la possibilité de négocier, on est dans l'obligation de montrer notre rapport de force pour y arriver", a prévenu François Chérèque."
Appel de la Confédération Syndicale Internationale :
"En dépit de l’essor économique mondial, la majeure partie de la population dans le monde entier ne voit pas d’amélioration de son niveau de vie.
Outre un chômage déclaré significatif, de nombreuses personnes sont sous-employées, ou ne perçoivent pas de rémunération pour le travail qu’elles ont réalisé. La moitié de la main-d’œuvre dans le monde gagne moins de 2 USD par jour. 12,3 millions d’hommes et de femmes travaillent dans des conditions d’esclavage. 200 millions d’enfants âgés de moins de 15 ans travaillent au lieu d’aller à l’école. 2,2 millions de personnes meurent chaque année d’accidents du travail et de maladies professionnelles. La population dans les pays développés et en développement travaille plus pour un salaire inférieur, et de plus en plus de personnes – principalement des femmes – sont contraintes de gagner leur vie dans la dénommée économie informelle, sans aucune protection sociale ni droits et en acceptant des emplois précaires. Entretemps, les entreprises recourent à la menace de sous-traitance en vue de réduire les salaires et de bafouer les droits âprement acquis, tels que le droit à la négociation collective et le droit de grève.
[...]
Seul un système international fondé sur la solidarité et le respect des droits des peuples, tels que garantis dans les conventions des Nations unies et de l’Organisation internationale du travail (OIT), peut mettre fin à ces tendances. Nous exhortons nos gouvernements à signer ces conventions, à les mettre en œuvre de toute urgence et à placer le travail décent au cœur de leurs politiques."
Le Monde, 6 novembre 2007 :
"Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé, mardi 6 novembre sur Europe 1, [...]"Je crois qu'aujourd'hui (...) et j'en ai les preuves, le gouvernement attend la grève pour faire des propositions de contreparties", a-t-il déclaré. [...] M. Chérèque a rappelé que la CFDT a fait des "propositions concrètes" [...] Quinze jours après ces demandes, "on n'a aucune réponse du gouvernement, on a le sentiment que le gouvernement nous demande de faire grève" [...] "A partir du moment où on ne donne pas la possibilité de négocier, on est dans l'obligation de montrer notre rapport de force pour y arriver", a prévenu François Chérèque."
Appel de la Confédération Syndicale Internationale :
"En dépit de l’essor économique mondial, la majeure partie de la population dans le monde entier ne voit pas d’amélioration de son niveau de vie.
Outre un chômage déclaré significatif, de nombreuses personnes sont sous-employées, ou ne perçoivent pas de rémunération pour le travail qu’elles ont réalisé. La moitié de la main-d’œuvre dans le monde gagne moins de 2 USD par jour. 12,3 millions d’hommes et de femmes travaillent dans des conditions d’esclavage. 200 millions d’enfants âgés de moins de 15 ans travaillent au lieu d’aller à l’école. 2,2 millions de personnes meurent chaque année d’accidents du travail et de maladies professionnelles. La population dans les pays développés et en développement travaille plus pour un salaire inférieur, et de plus en plus de personnes – principalement des femmes – sont contraintes de gagner leur vie dans la dénommée économie informelle, sans aucune protection sociale ni droits et en acceptant des emplois précaires. Entretemps, les entreprises recourent à la menace de sous-traitance en vue de réduire les salaires et de bafouer les droits âprement acquis, tels que le droit à la négociation collective et le droit de grève.
[...]
Seul un système international fondé sur la solidarité et le respect des droits des peuples, tels que garantis dans les conventions des Nations unies et de l’Organisation internationale du travail (OIT), peut mettre fin à ces tendances. Nous exhortons nos gouvernements à signer ces conventions, à les mettre en œuvre de toute urgence et à placer le travail décent au cœur de leurs politiques."