Little Brother is watching you
Intervention de Michèle Alliot-Marie lors de l'installation de la Commission Nationale de Vidéosurveillance le vendredi 9 novembre 2007 :
"L'efficacité de la vidéosurveillance pour améliorer de façon significative la sécurité quotidienne n'est plus à démontrer. Des expériences étrangères l'ont largement prouvée, notamment au Royaume Uni avec l'élucidation de meurtres d'enfants et de crimes terroristes. Des expériences locales en France le montrent quotidiennement. [...] [Les Français] ne sont plus qu'un tiers à craindre que la vidéosurveillance ne réduise leur liberté ou menace leur vie privée. [...] Au plan quantitatif, j'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de l'exprimer, je veux tripler en deux ans le nombre de caméras sur la voie publique, afin de passer de 20 000 à 60 000."
Sur le site de la Ligue des Droits de l'Homme -Toulon :
"Entre 1 et 1,5 milliard d’euros, c’est ce que pèse aujourd’hui le marché de la vidéosurveillance en France, selon le cabinet de consultants Icade Suretis. La vidéosurveillance urbaine ne représente encore qu’une petite part du gâteau (20 %). Mais le créneau est en plein boum.
[Eric Heilmann, chercheur à l’université Louis-Pasteur de Strasbourg ajoute]
"Or, le fort discours politique pour mobiliser des moyens se heurte vite à la réalité : l’impact des caméras est faible, voire inexistant, jamais durable, vite contourné et leur exploitation extrêmement coûteuse. Nombre d’études anglaises l’ont démontré. La France cède au mimétisme et à la surenchère"."
Pour les études anglaise, voyez leur résumé sur le site de Privacy International :
"Jason Ditton, Director of the Scottish Centre for Criminology, argued that the claims of crime reduction are little more than fantasy."
Relayé en cela par un autre rapport du gouvernement britannique :
"Closed circuit TV systems are of little use in the fight against crime, a surprise government report claims today. [...] The report's author, Professor Martin Gill of the University of Leicester, said: "For supporters these findings are disappointing. For the most part CCTV did not produce reductions in crime and did not make people feel safer.""
Intervention de Michèle Alliot-Marie lors de l'installation de la Commission Nationale de Vidéosurveillance le vendredi 9 novembre 2007 :
"L'efficacité de la vidéosurveillance pour améliorer de façon significative la sécurité quotidienne n'est plus à démontrer. Des expériences étrangères l'ont largement prouvée, notamment au Royaume Uni avec l'élucidation de meurtres d'enfants et de crimes terroristes. Des expériences locales en France le montrent quotidiennement. [...] [Les Français] ne sont plus qu'un tiers à craindre que la vidéosurveillance ne réduise leur liberté ou menace leur vie privée. [...] Au plan quantitatif, j'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de l'exprimer, je veux tripler en deux ans le nombre de caméras sur la voie publique, afin de passer de 20 000 à 60 000."
Sur le site de la Ligue des Droits de l'Homme -Toulon :
"Entre 1 et 1,5 milliard d’euros, c’est ce que pèse aujourd’hui le marché de la vidéosurveillance en France, selon le cabinet de consultants Icade Suretis. La vidéosurveillance urbaine ne représente encore qu’une petite part du gâteau (20 %). Mais le créneau est en plein boum.
[Eric Heilmann, chercheur à l’université Louis-Pasteur de Strasbourg ajoute]
"Or, le fort discours politique pour mobiliser des moyens se heurte vite à la réalité : l’impact des caméras est faible, voire inexistant, jamais durable, vite contourné et leur exploitation extrêmement coûteuse. Nombre d’études anglaises l’ont démontré. La France cède au mimétisme et à la surenchère"."
Pour les études anglaise, voyez leur résumé sur le site de Privacy International :
"Jason Ditton, Director of the Scottish Centre for Criminology, argued that the claims of crime reduction are little more than fantasy."
Relayé en cela par un autre rapport du gouvernement britannique :
"Closed circuit TV systems are of little use in the fight against crime, a surprise government report claims today. [...] The report's author, Professor Martin Gill of the University of Leicester, said: "For supporters these findings are disappointing. For the most part CCTV did not produce reductions in crime and did not make people feel safer.""