Pendant les grèves, les affaires continuent
La Cellule Françafrique, le 15 novembre 2007 :
"Le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso, qui a pillé économiquement et écologiquement les ressources du Congo Brazzaville depuis 25 ans, sera l’invité d’honneur du 5ème forum sur le développement durable, organisé les 6 et le 7 décembre au Sénat, sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy. Pire que l’honneur qui est ainsi fait à Sassou, au mépris de son peuple, c’est le silence de la classe politique française sur sa venue qui est assourdissant.[...] Denis Sassou Nguesso, surtout connu pour financer avec l’argent public le développement des paradis fiscaux, de son patrimoine immobilier et des dépenses somptuaires de son fils... [1] sans oublier les 3 000 assassinats qui lui sont imputés lors de sa première dictature (1979-1991) et les massacres qu’il a fomentés pour reprendre le pouvoir et s’y maintenir en 1997 et 1998-99. L’un des plus connus, dit "des disparus du Beach", aurait fait près d’un millier de victimes. Se refusant, depuis, à faire condamner les coupables, malgré les poursuites engagées en France et au Congo, il a tout dernièrement interdit la commémoration organisée à Brazzaville par la FIDH pour rendre hommage aux victimes alors même que se tenait dans la ville la 42ème session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)..."
La Cellule Françafrique, le 15 novembre 2007 :
"Le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso, qui a pillé économiquement et écologiquement les ressources du Congo Brazzaville depuis 25 ans, sera l’invité d’honneur du 5ème forum sur le développement durable, organisé les 6 et le 7 décembre au Sénat, sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy. Pire que l’honneur qui est ainsi fait à Sassou, au mépris de son peuple, c’est le silence de la classe politique française sur sa venue qui est assourdissant.[...] Denis Sassou Nguesso, surtout connu pour financer avec l’argent public le développement des paradis fiscaux, de son patrimoine immobilier et des dépenses somptuaires de son fils... [1] sans oublier les 3 000 assassinats qui lui sont imputés lors de sa première dictature (1979-1991) et les massacres qu’il a fomentés pour reprendre le pouvoir et s’y maintenir en 1997 et 1998-99. L’un des plus connus, dit "des disparus du Beach", aurait fait près d’un millier de victimes. Se refusant, depuis, à faire condamner les coupables, malgré les poursuites engagées en France et au Congo, il a tout dernièrement interdit la commémoration organisée à Brazzaville par la FIDH pour rendre hommage aux victimes alors même que se tenait dans la ville la 42ème session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)..."