Y'a de l'Echo
Un petit tour du côté de l'Acrimed :
"Alors que les principaux titres de la presse quotidienne nationale sont contrôlés en totalité ou en partie par des industriels comme Serge Dassault (Le Figaro, 7ème fortune de France) et Arnaud Lagardère (Le Monde, 55ème fortune de France) ou par des financiers comme Edouard de Rothschild (Libération, 133ème fortune de France); [...] Alors que, surtout, la quasi-totalité des salariés des Echos était opposée au rachat du journal par le PDG du groupe LVMH, un pas de plus a été franchi dans l’assujettissement de la presse. [...] Mais ce n’est pas tout. La plus grosse fortune française doit, réglementation oblige, revendre le n°2 qu’il possède, La Tribune. Délice de la concurrence : Bernard Arnault va donc avoir le privilège de choisir l’identité de son seul et unique rival. [...] Depuis mai 2007, en effet, la droite au pouvoir accède à la plupart des revendications des grandes entreprises privées de médias [...]
Nombreux sont ceux qui pourraient se dire : « Que nous importe le sort de quotidiens économiques qui, quelle que soit la validité des informations qu’ils diffusent, diffusent avec elles, par analystes, experts et éditorialistes interposés, la quintessence de la “pensée de marchée” » ?
S’arrêter à de tels arguments reviendrait à laisser le champ libre à la constitution d’une oligarchie. [...] c’est une politique globale qui est en cause [...] Une mobilisation élargie aux médias du tiers secteur, aux associations de critique des médias, certes, mais aussi à toutes les forces associatives, syndicales et politiques dont le droit d’informer, déjà peu garanti, serait encore plus compromis si les conditions de travail et l’indépendance des journalistes étaient encore plus dégradées. [...] Ce qui est en jeu, ce sont les formes d’appropriation des entreprises médiatiques ainsi que les modalités de leur financement . Pour une appropriation démocratique des médias."
Et les policiers ne sont pas à la fête non plus, comme en témoigne ce communiqué du Syndicat National des Officiers de Police :
"Le SNOP (Syndicat National des Officiers de Police - Majoritaire) s'indigne des propos de la ministre de l'Intérieur tenus en commission devant les députés le 23 Octobre dernier sur le prétendu règlement des heures supplémentaires dues aux officiers de Police. Mme ALLIOT MARIE prétend fallacieusement avoir "largement progressé" dans ce dossier, abusant ainsi la représentation nationale puisqu'en réalité moins de 4% du problème a trouvé un semblant de solution.
Le SNOP s'élève encore contre les affirmations trompeuses lancées ce jour par le ministre de la Défense Hervé Morin sur les rémunérations comparées des gendarmes et policiers comme sur les heures supplémentaires, aucune de ces questions n'étant à l'avantage des policiers, notamment des officiers.
Le SNOP s'interroge donc sur les objectifs de la collusion entre l'ancien et le nouveau ministre de la Défense qui accumulent les contre vérités en opposant artificiellement les situations des personnels de Gendarmerie et de Police."
Un petit tour du côté de l'Acrimed :
"Alors que les principaux titres de la presse quotidienne nationale sont contrôlés en totalité ou en partie par des industriels comme Serge Dassault (Le Figaro, 7ème fortune de France) et Arnaud Lagardère (Le Monde, 55ème fortune de France) ou par des financiers comme Edouard de Rothschild (Libération, 133ème fortune de France); [...] Alors que, surtout, la quasi-totalité des salariés des Echos était opposée au rachat du journal par le PDG du groupe LVMH, un pas de plus a été franchi dans l’assujettissement de la presse. [...] Mais ce n’est pas tout. La plus grosse fortune française doit, réglementation oblige, revendre le n°2 qu’il possède, La Tribune. Délice de la concurrence : Bernard Arnault va donc avoir le privilège de choisir l’identité de son seul et unique rival. [...] Depuis mai 2007, en effet, la droite au pouvoir accède à la plupart des revendications des grandes entreprises privées de médias [...]
Nombreux sont ceux qui pourraient se dire : « Que nous importe le sort de quotidiens économiques qui, quelle que soit la validité des informations qu’ils diffusent, diffusent avec elles, par analystes, experts et éditorialistes interposés, la quintessence de la “pensée de marchée” » ?
S’arrêter à de tels arguments reviendrait à laisser le champ libre à la constitution d’une oligarchie. [...] c’est une politique globale qui est en cause [...] Une mobilisation élargie aux médias du tiers secteur, aux associations de critique des médias, certes, mais aussi à toutes les forces associatives, syndicales et politiques dont le droit d’informer, déjà peu garanti, serait encore plus compromis si les conditions de travail et l’indépendance des journalistes étaient encore plus dégradées. [...] Ce qui est en jeu, ce sont les formes d’appropriation des entreprises médiatiques ainsi que les modalités de leur financement . Pour une appropriation démocratique des médias."
Et les policiers ne sont pas à la fête non plus, comme en témoigne ce communiqué du Syndicat National des Officiers de Police :
"Le SNOP (Syndicat National des Officiers de Police - Majoritaire) s'indigne des propos de la ministre de l'Intérieur tenus en commission devant les députés le 23 Octobre dernier sur le prétendu règlement des heures supplémentaires dues aux officiers de Police. Mme ALLIOT MARIE prétend fallacieusement avoir "largement progressé" dans ce dossier, abusant ainsi la représentation nationale puisqu'en réalité moins de 4% du problème a trouvé un semblant de solution.
Le SNOP s'élève encore contre les affirmations trompeuses lancées ce jour par le ministre de la Défense Hervé Morin sur les rémunérations comparées des gendarmes et policiers comme sur les heures supplémentaires, aucune de ces questions n'étant à l'avantage des policiers, notamment des officiers.
Le SNOP s'interroge donc sur les objectifs de la collusion entre l'ancien et le nouveau ministre de la Défense qui accumulent les contre vérités en opposant artificiellement les situations des personnels de Gendarmerie et de Police."