Site du Monde, le 3 novembre 2007 :
"Négocié avec Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l'intérieur, signé le 17 juin 2004 avec son successeur, Dominique de Villepin, le passage au statut cadre des officiers de police - prévu pour entrer en vigueur le 1er janvier 2008 - sème la zizanie. [...] C'était ça la philosophie de Sarkozy : moins de fonctionnaires mais mieux payés." Or les compensations financières sont jugées insuffisantes : de 50 à 100 euros par mois, selon les grades, d'ici à cinq ans ; de 15 à 17 euros dans l'immédiat. [...] La crainte d'être "à la merci des "chefaillons", sans aucune limite", selon M. Ribeiro [secrétaire général adjoint de Synergie Officiers], est vive : "La réforme, telle qu'elle nous est présentée, donne des pouvoirs exorbitants aux chefs de service, dit-il. Là, on peut nous faire bosser trois semaines d'affilée sans contreparties. Il faut des limitations.""
Le Syndicat National des Officiers de Police est plus clair que les journalistes du Monde dans un courrier adresser au Directeur Général de la Police Nationale :
"Que ce soit sur le régime du temps de travail ou l'indemnitaire les propositions successives qui nous ont été communiquées restent inacceptables. En terme de légalité, et c'est l'objet des commentaires apportés à votre texte, ce projet de statut comporte tellement de contradictions et d'aberrations juridiques qu'il devient une illustration très expressive, presque un plaidoyer, à l'appui de nos arguments d'opportunité. Pour je ne sais quelles mauvaises raisons votre administration cherche dans ce projet à rabaisser par force le corps des Officiers de Police. Cet acharnement aveugle et indigne a abouti à ce texte « hors la loi » qui en constitue la preuve flagrante."
Le Syndicat National des Officiers de Police est plus clair que les journalistes du Monde dans un courrier adresser au Directeur Général de la Police Nationale :
"Que ce soit sur le régime du temps de travail ou l'indemnitaire les propositions successives qui nous ont été communiquées restent inacceptables. En terme de légalité, et c'est l'objet des commentaires apportés à votre texte, ce projet de statut comporte tellement de contradictions et d'aberrations juridiques qu'il devient une illustration très expressive, presque un plaidoyer, à l'appui de nos arguments d'opportunité. Pour je ne sais quelles mauvaises raisons votre administration cherche dans ce projet à rabaisser par force le corps des Officiers de Police. Cet acharnement aveugle et indigne a abouti à ce texte « hors la loi » qui en constitue la preuve flagrante."