Une sale histoire (de plus)
Un blog de Libération, le 11 décembre 2008 :
"La revue scientifique internationale Nature révèle sur son site web et dans sa version papier que des scientifiques iraniens sont interdits de voyage en France. Raison invoquée : le risque de prolifération nucléaire. [...] L'argument semble semble pour le moins scabreux lorsqu'il s'agit de Ali Tahzibi mathématicien iranien, actuellement en poste au Brésil, qui devait venir avec femme et enfant à Dijon pour une année sabbatique de travail à l'Université de Bourgogne avec Christian Bonatti (Cnrs). [...] L'Université avait signé le protocole d'accueil, visé par la préfecture de police à Dijon fin juin. L'ambassade de France au Brésil ne lui signale aucun problème. Donc, "il achète son billet d'avion, réserve un appartement, trouve une école pour son fils... puis, en septembre, il s'inquiète de ne pas encore avoir son visa", raconte Bonatti. [...] Puis tout se gâte. La direction des relations internationales du Cnrs explique que le dossier n'est plus au Ministère des Affaires Etrangères, mais à celui de l'immigration qui doit donner son aval au visa. Bigre, si Hortefeux s'en mêle, c'est foutu ! Eh oui, c'est foutu... le ministère de l'immigration décide manifestement de lancer une enquête internationale sur ce potentiel dangereux terroriste qui se cache depuis dix ans au Brésil dans un laboratoire de mathématique (image ci dessus, Tahlibi est à droite de l'homme au bras en écharpe). Qui s'est épris d'un Brésilienne pour tromper les polices anti-terroristes et se balade aux Etats-Unis et ailleurs dans des conférences où les policiers ne comprennent rien puisqu'on y parle mathématicien, un langage codé. Du coup, une semaine avant son départ prévu, toujours pas de visa, mais il reçoit des coups de fils étranges qui lui demandent s'il travaille sur... le nucléaire. Il va tout perdre : billet d'avion, année sabbatique, appartement... Prudent, il échange la France pour l'Uruguay où il va faire des maths durant un an, et s'est fait naturaliser brésilien, histoire de tromper Interpol."
Un blog de Libération, le 11 décembre 2008 :
"La revue scientifique internationale Nature révèle sur son site web et dans sa version papier que des scientifiques iraniens sont interdits de voyage en France. Raison invoquée : le risque de prolifération nucléaire. [...] L'argument semble semble pour le moins scabreux lorsqu'il s'agit de Ali Tahzibi mathématicien iranien, actuellement en poste au Brésil, qui devait venir avec femme et enfant à Dijon pour une année sabbatique de travail à l'Université de Bourgogne avec Christian Bonatti (Cnrs). [...] L'Université avait signé le protocole d'accueil, visé par la préfecture de police à Dijon fin juin. L'ambassade de France au Brésil ne lui signale aucun problème. Donc, "il achète son billet d'avion, réserve un appartement, trouve une école pour son fils... puis, en septembre, il s'inquiète de ne pas encore avoir son visa", raconte Bonatti. [...] Puis tout se gâte. La direction des relations internationales du Cnrs explique que le dossier n'est plus au Ministère des Affaires Etrangères, mais à celui de l'immigration qui doit donner son aval au visa. Bigre, si Hortefeux s'en mêle, c'est foutu ! Eh oui, c'est foutu... le ministère de l'immigration décide manifestement de lancer une enquête internationale sur ce potentiel dangereux terroriste qui se cache depuis dix ans au Brésil dans un laboratoire de mathématique (image ci dessus, Tahlibi est à droite de l'homme au bras en écharpe). Qui s'est épris d'un Brésilienne pour tromper les polices anti-terroristes et se balade aux Etats-Unis et ailleurs dans des conférences où les policiers ne comprennent rien puisqu'on y parle mathématicien, un langage codé. Du coup, une semaine avant son départ prévu, toujours pas de visa, mais il reçoit des coups de fils étranges qui lui demandent s'il travaille sur... le nucléaire. Il va tout perdre : billet d'avion, année sabbatique, appartement... Prudent, il échange la France pour l'Uruguay où il va faire des maths durant un an, et s'est fait naturaliser brésilien, histoire de tromper Interpol."