35 hours to midnight
Le Figaro, 22 décembre 2008 :
"Il y a six mois, il fallait les liquider. Aujourd'hui, elles sont bien utiles car elles évitent, provisoirement, à l'économie française une déroute sur le front de l'emploi. Elles, ce sont les «35 heures», mises en place il y a onze ans et que Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse d'assouplir, depuis qu'il s'est installé à l'Élysée, pour mettre fin au «carcan» que représentait la réduction du temps de travail en France. Aux yeux du chef de l'État, le retour de la croissance était alors à ce prix. Mais, depuis, la crise est passée par là et le discours a changé. Plus question en effet de tirer à boulets rouges sur la «RTT» (réduction du temps de travail) ou les «CET» (compte épargne-temps) que le gouvernement poussait à monétiser pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés. Les priorités ont changé. [...] «Le gouvernement découvre l'utilité des 35 heures en temps de crise, reconnaît Bernard Vivier, le directeur de l'Institut supérieur du travail. Les entreprises évitent aujourd'hui de licencier en demandant à leurs salariés de prendre, parfois en anticipé, leur journée de RTT ou de puiser dans leur CET.»"
Le Figaro, 22 décembre 2008 :
"Il y a six mois, il fallait les liquider. Aujourd'hui, elles sont bien utiles car elles évitent, provisoirement, à l'économie française une déroute sur le front de l'emploi. Elles, ce sont les «35 heures», mises en place il y a onze ans et que Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse d'assouplir, depuis qu'il s'est installé à l'Élysée, pour mettre fin au «carcan» que représentait la réduction du temps de travail en France. Aux yeux du chef de l'État, le retour de la croissance était alors à ce prix. Mais, depuis, la crise est passée par là et le discours a changé. Plus question en effet de tirer à boulets rouges sur la «RTT» (réduction du temps de travail) ou les «CET» (compte épargne-temps) que le gouvernement poussait à monétiser pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés. Les priorités ont changé. [...] «Le gouvernement découvre l'utilité des 35 heures en temps de crise, reconnaît Bernard Vivier, le directeur de l'Institut supérieur du travail. Les entreprises évitent aujourd'hui de licencier en demandant à leurs salariés de prendre, parfois en anticipé, leur journée de RTT ou de puiser dans leur CET.»"