(Dé)Raison d'état
Extrait d'un communiqué du Syndicat de la Magistrature, le 4 décembre 2008 :
"Le délit d’offense au chef de l’état, tombé en désuétude, est de nouveau utilisé pour sanctionner toute critique à l’encontre du président de la République, lequel n’hésite plus à engager des poursuites judiciaires contre des journalistes ou des caricaturistes.
Dans le même esprit, la garde des Sceaux poursuit en diffamation un avocat pour des propos d’audience, alors que le principe de la liberté de parole est l’un des fondement des droits de la défense.
Partout où la société civile manifeste, le gouvernement a recours à la justice pour décourager l’action militante et museler toute manifestation critique. La justice pénale est largement instrumentalisée puisque, sous couvert de lutte contre la délinquance, il s’agit aujourd’hui clairement d’intimider les citoyens et de les dissuader de s’exprimer ou d’agir.
Le Syndicat de la magistrature dénonce avec force ces pratiques d’un autre âge et condamne cette volonté d’intimidation qui fragilise la démocratie."
Extrait d'un communiqué du Syndicat de la Magistrature, le 4 décembre 2008 :
"Le délit d’offense au chef de l’état, tombé en désuétude, est de nouveau utilisé pour sanctionner toute critique à l’encontre du président de la République, lequel n’hésite plus à engager des poursuites judiciaires contre des journalistes ou des caricaturistes.
Dans le même esprit, la garde des Sceaux poursuit en diffamation un avocat pour des propos d’audience, alors que le principe de la liberté de parole est l’un des fondement des droits de la défense.
Partout où la société civile manifeste, le gouvernement a recours à la justice pour décourager l’action militante et museler toute manifestation critique. La justice pénale est largement instrumentalisée puisque, sous couvert de lutte contre la délinquance, il s’agit aujourd’hui clairement d’intimider les citoyens et de les dissuader de s’exprimer ou d’agir.
Le Syndicat de la magistrature dénonce avec force ces pratiques d’un autre âge et condamne cette volonté d’intimidation qui fragilise la démocratie."