jeudi 17 mai 2007

Jour 11

Avoir un bon copain

M. Claude Guéant qui vient d'être nommé secrétaire général de l'Elysée avait donné une interview le 9 novembre 2005 sur Europe 1:

JEAN-PIERRE ELKABBACH [qui fait alors référence à Philippe de Villiers]
_Ça, on en parlera. Mais quand vous entendez, c’est ma dernière question, Claude GUEANT, un politique dire : “ La France... aux jeunes, la France tu l’aimes ou tu la quittes ”. Qu’est-ce que vous dites : ils ont raison ou ils mettent de l’huile sur le feu ?

CLAUDE GUEANT
_Ecoutez, de toutes façons on ne peut pas demander à des Français de quitter la France. Ce qu’il faut, constatant les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui, c’est revoir notre politique d’immigration et revoir notre politique d’intégration.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
_Vous dites qu’ils mettent de l’huile sur le feu.

CLAUDE GUEANT
_Eh bien oui, c’est un fait, parce que de toute façon ça n’a aucune portée pratique.

Malheureusement pour Claude, le 22 avril 2006, lors de la Réunion des nouveaux adhérents de l'UMP, le petit Nicolas crachotait dans le micro:

"S’il y en a que ça gène d’être en France, qu’ils ne se gènent pas pour quitter un pays qu’ils n’aiment pas."

(23ème minute de la vidéo).

En même temps Claude savait déja qu'avec Nicolas "on a l’impression que tout est possible" (La Voix du Nord, 24 mars 2007).

Autant de lucidité, ça fout la trouille.