Motherfucking Crows on the motherfucking plaine
Pendant que l'on s'agite sur la possible interdiction des panneaux indiquant la présence de radars sur les autoroutes, la commission européenne contre le racisme et l'intolérance a rendu son rapport 2006:
"ECRI is deeply concerned by the negative climate of opinion which plays a key role in the appearance of manifestations of racism or intolerance within society. This climate is fuelled by some media and also by the use of racist and xenophobic arguments in political discourse. Xenophobic discourse currently enjoys a free rein in countries where the transition to a multicultural society arouses fears [...] raising for many citizens the issue of national identity."
"Le CERI est profondément inquiet face au climat négatif dans l'opinion publique qui joue un rôle clé dans l'aspect des manifestations du racisme ou de l'intolérance au sein de la société. Ce climat est alimenté par certains médias et également par l'usage d'arguments racistes et xénophobes dans le discours politique. Le discours xénophobe jouit actuellement d'une liberté sans entraves dans les pays où la transition vers une société multiculturelle suscite des peurs [...] soulevant pour de nombreux citoyens la question de l'identité nationale" (mon emphase)
"Migrants, refugees and asylum seekers are particularly subject to this. On the subject of immigration, the tone of political debate has not only hardened considerably, but has also tended to stigmatise entire communities, notably foreigners. The latter are presented as the persons responsible for the deterioration of security conditions, unemployment and increased public expenditure. This process of stigmatisation provides a breeding ground for racial discrimination towards this part of Europe’s population."
"Les immigrés, les réfugiés et les demandeurs d'asile en sont les principaux sujets. Sur le sujet de l'immigration, le ton du débat politique s'est considérablement durci et a également stigmatisé des communautés entières, notamment les étrangers. Ces derniers sont présentés comme responsable de la détérioration de la sécurité, le chômage et l'augmentation des dépenses publiques. Ce processus de stigmatisation produit un terrain fertile pour la discrimination raciale envers cette partie de la population européenne". (Mon emphase).
Pour remédier à cela, le Conseil de l'Europe avait proposé le protocole suivant:
"Le Protocole n°12 interdit de manière générale toute forme de discrimination. Les dispositions actuelles de la Convention en matière de protection contre la discrimination (Article 14) sont de portée limitée du fait qu’elles interdisent la discrimination seulement lorsqu'elle s'applique à l'un des droits reconnus par la Convention (*) . Le nouveau protocole lève cette limitation et garantit que personne ne doit faire l’objet d'une quelconque forme de discrimination par aucune autorité publique et sous quelque motif que ce soit."
Ce protocole datant du 4 novembre 2000 n'a toujours pas été signé (et encore moins ratifié) par la France.
Et pour continuer dans la parano... :
"De son côté, sans faire de bruit, la justice crée son propre système d’interception des SMS pour répondre aux réquisitions des juges d’instruction, mais aussi des parquets. Il pourrait être opérationnel dès juillet. Cette fois, les magistrats vont obtenir directement des opérateurs les contenus des messages. Et pas seulement dans les affaires de terrorisme." Le Figaro du 28 mai.
Pendant que l'on s'agite sur la possible interdiction des panneaux indiquant la présence de radars sur les autoroutes, la commission européenne contre le racisme et l'intolérance a rendu son rapport 2006:
"ECRI is deeply concerned by the negative climate of opinion which plays a key role in the appearance of manifestations of racism or intolerance within society. This climate is fuelled by some media and also by the use of racist and xenophobic arguments in political discourse. Xenophobic discourse currently enjoys a free rein in countries where the transition to a multicultural society arouses fears [...] raising for many citizens the issue of national identity."
"Le CERI est profondément inquiet face au climat négatif dans l'opinion publique qui joue un rôle clé dans l'aspect des manifestations du racisme ou de l'intolérance au sein de la société. Ce climat est alimenté par certains médias et également par l'usage d'arguments racistes et xénophobes dans le discours politique. Le discours xénophobe jouit actuellement d'une liberté sans entraves dans les pays où la transition vers une société multiculturelle suscite des peurs [...] soulevant pour de nombreux citoyens la question de l'identité nationale" (mon emphase)
"Migrants, refugees and asylum seekers are particularly subject to this. On the subject of immigration, the tone of political debate has not only hardened considerably, but has also tended to stigmatise entire communities, notably foreigners. The latter are presented as the persons responsible for the deterioration of security conditions, unemployment and increased public expenditure. This process of stigmatisation provides a breeding ground for racial discrimination towards this part of Europe’s population."
"Les immigrés, les réfugiés et les demandeurs d'asile en sont les principaux sujets. Sur le sujet de l'immigration, le ton du débat politique s'est considérablement durci et a également stigmatisé des communautés entières, notamment les étrangers. Ces derniers sont présentés comme responsable de la détérioration de la sécurité, le chômage et l'augmentation des dépenses publiques. Ce processus de stigmatisation produit un terrain fertile pour la discrimination raciale envers cette partie de la population européenne". (Mon emphase).
Pour remédier à cela, le Conseil de l'Europe avait proposé le protocole suivant:
"Le Protocole n°12 interdit de manière générale toute forme de discrimination. Les dispositions actuelles de la Convention en matière de protection contre la discrimination (Article 14) sont de portée limitée du fait qu’elles interdisent la discrimination seulement lorsqu'elle s'applique à l'un des droits reconnus par la Convention (*) . Le nouveau protocole lève cette limitation et garantit que personne ne doit faire l’objet d'une quelconque forme de discrimination par aucune autorité publique et sous quelque motif que ce soit."
Ce protocole datant du 4 novembre 2000 n'a toujours pas été signé (et encore moins ratifié) par la France.
Et pour continuer dans la parano... :
"De son côté, sans faire de bruit, la justice crée son propre système d’interception des SMS pour répondre aux réquisitions des juges d’instruction, mais aussi des parquets. Il pourrait être opérationnel dès juillet. Cette fois, les magistrats vont obtenir directement des opérateurs les contenus des messages. Et pas seulement dans les affaires de terrorisme." Le Figaro du 28 mai.