Fifi Brindacier
Pendant que le Financial Times du 8 mai nous apprend ce que la presse française n'ose pas encore nous dire, on peut déja faire connaissance avec François Fillon en lisant son blog:
On retient son commentaire sur "le silence gêné qui a entouré l'anniversaire de la bataille d'Austerlitz" : "Que Napoléon ne fut pas un "grand démocrate" (encore qu'il le fut davantage que tous les monarques de son temps ! ), qu'il fut un chef de guerre [...], qu'il fut celui qui a rétabli l'horreur de l'esclavagisme dans une époque où il convient cependant de rappeler que les inégalités entre les classes, les races et les sexes étaient partout présentes, ne se discute pas. A l'évidence, dans un siècle qui n'en comptait pas beaucoup, Napoléon n'était pas un saint. Est-ce à dire qu'il ne fut pas l'un des grands visages de notre histoire ?" (mon emphase)
et d'enchérir : "Sans sombrer dans un chauvinisme mal placé, ne pouvait-on avec un peu de fastes célébrer cet événement militaire."
Un "grand visage de l'histoire" qui "n'était pas un saint" et qui a remporté des victoires militaires impressionantes, il y a eu un en Allemagne. Pays qui sait depuis longtemps qu'il y a une différence entre assumer son histoire et en célébrer "avec un peu de fastes" les moments les plus sombres.
On comprend mieux l'amour de Fifi pour les roquets et le bruit des bottes.
Il en devient même poète quand il parle du "rêve sincère et respectable des américains pour une planète démocratique et respectueuse des droits de la personne" (mon emphase)
Mais parfois, au fil des pages, un peu de lucidité :"les Français mesurent mieux, aujourd’hui, la gravité de la situation de leur pays, l’importance des retards accumulés depuis vingt ans", dont douze ans sous la droite avec un Fifi toujours présent...
"La France peut supporter la vérité", la France oui, mais François Fillon ?
Heureusement, sa page humour nous rassure sur son sens de la gaudriole.
Pendant que le Financial Times du 8 mai nous apprend ce que la presse française n'ose pas encore nous dire, on peut déja faire connaissance avec François Fillon en lisant son blog:
On retient son commentaire sur "le silence gêné qui a entouré l'anniversaire de la bataille d'Austerlitz" : "Que Napoléon ne fut pas un "grand démocrate" (encore qu'il le fut davantage que tous les monarques de son temps ! ), qu'il fut un chef de guerre [...], qu'il fut celui qui a rétabli l'horreur de l'esclavagisme dans une époque où il convient cependant de rappeler que les inégalités entre les classes, les races et les sexes étaient partout présentes, ne se discute pas. A l'évidence, dans un siècle qui n'en comptait pas beaucoup, Napoléon n'était pas un saint. Est-ce à dire qu'il ne fut pas l'un des grands visages de notre histoire ?" (mon emphase)
et d'enchérir : "Sans sombrer dans un chauvinisme mal placé, ne pouvait-on avec un peu de fastes célébrer cet événement militaire."
Un "grand visage de l'histoire" qui "n'était pas un saint" et qui a remporté des victoires militaires impressionantes, il y a eu un en Allemagne. Pays qui sait depuis longtemps qu'il y a une différence entre assumer son histoire et en célébrer "avec un peu de fastes" les moments les plus sombres.
On comprend mieux l'amour de Fifi pour les roquets et le bruit des bottes.
Il en devient même poète quand il parle du "rêve sincère et respectable des américains pour une planète démocratique et respectueuse des droits de la personne" (mon emphase)
Mais parfois, au fil des pages, un peu de lucidité :"les Français mesurent mieux, aujourd’hui, la gravité de la situation de leur pays, l’importance des retards accumulés depuis vingt ans", dont douze ans sous la droite avec un Fifi toujours présent...
"La France peut supporter la vérité", la France oui, mais François Fillon ?
Heureusement, sa page humour nous rassure sur son sens de la gaudriole.