La 35ème heure
Dans le Monde du 19 mai, un article drôle mais qui ne dépasse pas le stade de l'anecdote, en résumé: "Cesser de "travailler plus pour gagner plus" mais "travailler moins pour vivre mieux". Ainsi pourraient se résumer les recommandations des autorités sanitaires japonaises pour lutter contre le phénomène de "karoshi", ou mort par surmenage. [...] Pour prévenir ce qu'elles considèrent comme un fléau social, les autorités japonaises encouragent les employés à prendre des congés pour se consacrer à leur famille et à recourir au télétravail."
Le slogan martelé par le petit Nicolas au cours de la campagne a bien été "Travailler plus pour gagner plus" (ici ou encore ici), le tout rapidement secondé par le projet d'alléger les charges sur les heures supplémentaires (aussi appelé "mesure pipeau", voir le Jour 1 sur ce blog).
Il affirmait même dans une interview accordé au Monde le 11 juillet 2004:
"On n’est pas plus malade parce qu’on travaille 39 heures au lieu de 35"
1 an plus tard, en septembre 2005, sortait aux Etats-Unis un rapport de l'University of Massachusetts Medical School et de l' Environ Health Sciences Institute sur l'impact des heures supplémentaires sur les accidents et les maladies du travail. Le verdict est sans appel:
"After adjusting for those factors [age, gender, occupation, industry, and region.], working in jobs with overtime schedules was associated with a 61% higher injury hazard rate compared to jobs without overtime."
("En prenant en compte tout ces facteurs [âge, sexe, activité, industrie et région.] exercer un emploi avec des heures supplémentaires est associé à un risque d'accident plus élevé de 61% par rapport à un emploi sans heures supplémentaires.")
Dans les recommandations, on trouve "employing more people to work fewer hours each" ("embaucher plus de gens qui ainsi travaillerais moins").
Comme les 35 heures ?
Dans le Monde du 19 mai, un article drôle mais qui ne dépasse pas le stade de l'anecdote, en résumé: "Cesser de "travailler plus pour gagner plus" mais "travailler moins pour vivre mieux". Ainsi pourraient se résumer les recommandations des autorités sanitaires japonaises pour lutter contre le phénomène de "karoshi", ou mort par surmenage. [...] Pour prévenir ce qu'elles considèrent comme un fléau social, les autorités japonaises encouragent les employés à prendre des congés pour se consacrer à leur famille et à recourir au télétravail."
Le slogan martelé par le petit Nicolas au cours de la campagne a bien été "Travailler plus pour gagner plus" (ici ou encore ici), le tout rapidement secondé par le projet d'alléger les charges sur les heures supplémentaires (aussi appelé "mesure pipeau", voir le Jour 1 sur ce blog).
Il affirmait même dans une interview accordé au Monde le 11 juillet 2004:
"On n’est pas plus malade parce qu’on travaille 39 heures au lieu de 35"
1 an plus tard, en septembre 2005, sortait aux Etats-Unis un rapport de l'University of Massachusetts Medical School et de l' Environ Health Sciences Institute sur l'impact des heures supplémentaires sur les accidents et les maladies du travail. Le verdict est sans appel:
"After adjusting for those factors [age, gender, occupation, industry, and region.], working in jobs with overtime schedules was associated with a 61% higher injury hazard rate compared to jobs without overtime."
("En prenant en compte tout ces facteurs [âge, sexe, activité, industrie et région.] exercer un emploi avec des heures supplémentaires est associé à un risque d'accident plus élevé de 61% par rapport à un emploi sans heures supplémentaires.")
Dans les recommandations, on trouve "employing more people to work fewer hours each" ("embaucher plus de gens qui ainsi travaillerais moins").
Comme les 35 heures ?