Le caïd
Le Syndicat de la Magistrature, le 23 février 2008 :
"L’initiative de Nicolas Sarkozy visant à demander au premier Président de la Cour de cassation de formuler des propositions pour rendre la rétention de sûreté applicable immédiatement, malgré la décision contraire du Conseil constitutionnel, est un coup de force inacceptable. Le Président de la République, théoriquement garant des institutions, méconnaît en effet l’article 62 de la Constitution qui prévoit que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publics. Il s’exonère ainsi de manière très inquiétante des règles de l’Etat de droit."
Robert Badinter, ancien Garde des sceaux, dans un entretien accordé au Monde le 23 février 2008 :
"Qui ne voit le brouillard dans lequel on va plonger la justice ? On crée l'emprisonnement pour raisons de dangerosité, concept éminemment flou. Une personne sera enfermée, non plus pour les faits qu'elle a commis, mais pour ceux qu'elle pourrait commettre. On perd de vue l'un des fondements d'une société de liberté. On est emprisonné parce que l'on est responsable de ses actes. Nous passons d'une justice de responsabilité à une justice de sûreté. C'est un tournant très grave de notre droit. Les fondements de notre justice sont atteints. [...] Le fait que la loi sur la rétention de sûreté ait été jugée conforme à la Constitution ne change pas sa nature : ce sera toujours une mauvaise loi. Il y a eu des heures de gloire pour la justice : la fin de la torture, du bagne, l'abolition de la peine de mort, la possibilité pour un citoyen français de faire un recours à la Cour européenne des droits de l'homme. Aujourd'hui, nous sommes dans une période sombre pour notre justice."
Le Monde encore, le 23 février 2008 :
"La Société des journalistes (SDJ) de Courrier international (Groupe La Vie-Le Monde), a dénoncé vendredi 22 février la décision de la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, de refuser d'afficher la "une" de l'hebdomadaire, sur laquelle Nicolas Sarkozy est qualifié de "grand malade" (Le Monde du 23 février), voyant dans ce refus un "acte de censure". La SDJ "condamne également la manière dont la société Relay (Groupe Lagardère) a présenté l'affiche dans ses points de vente, pliant sa partie supérieure pour cacher le titre "Sarkozy, ce grand malade"."
Nicolas le 23 février 2007 à Perpignan :
"Comment la jeunesse comprendrait-elle ce que signifie l’autorité si on ne le lui apprend jamais ? Si elle ne rencontre jamais la règle, la discipline, l’obligation ? Si on lui laisse croire qu’elle peut faire tout ce qu’elle a envie de faire ? Si on lui passe tout ? Si l’on excuse toutes ses fautes ? [...] L’ordre, [...] c’est quand chacun peut circuler sans craindre de se faire agresser."
Le Monde, 23 février 2008 :
"Repoussé par un homme qui ne voulait pas lui serrer la main, Nicolas Sarkozy a laissé fuser l'insulte, samedi matin, lors de sa visite du Salon de l'agriculture [...]"Casse-toi, casse-toi alors! Pauvre con va...""
Le Syndicat de la Magistrature, le 23 février 2008 :
"L’initiative de Nicolas Sarkozy visant à demander au premier Président de la Cour de cassation de formuler des propositions pour rendre la rétention de sûreté applicable immédiatement, malgré la décision contraire du Conseil constitutionnel, est un coup de force inacceptable. Le Président de la République, théoriquement garant des institutions, méconnaît en effet l’article 62 de la Constitution qui prévoit que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publics. Il s’exonère ainsi de manière très inquiétante des règles de l’Etat de droit."
Robert Badinter, ancien Garde des sceaux, dans un entretien accordé au Monde le 23 février 2008 :
"Qui ne voit le brouillard dans lequel on va plonger la justice ? On crée l'emprisonnement pour raisons de dangerosité, concept éminemment flou. Une personne sera enfermée, non plus pour les faits qu'elle a commis, mais pour ceux qu'elle pourrait commettre. On perd de vue l'un des fondements d'une société de liberté. On est emprisonné parce que l'on est responsable de ses actes. Nous passons d'une justice de responsabilité à une justice de sûreté. C'est un tournant très grave de notre droit. Les fondements de notre justice sont atteints. [...] Le fait que la loi sur la rétention de sûreté ait été jugée conforme à la Constitution ne change pas sa nature : ce sera toujours une mauvaise loi. Il y a eu des heures de gloire pour la justice : la fin de la torture, du bagne, l'abolition de la peine de mort, la possibilité pour un citoyen français de faire un recours à la Cour européenne des droits de l'homme. Aujourd'hui, nous sommes dans une période sombre pour notre justice."
Le Monde encore, le 23 février 2008 :
"La Société des journalistes (SDJ) de Courrier international (Groupe La Vie-Le Monde), a dénoncé vendredi 22 février la décision de la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, de refuser d'afficher la "une" de l'hebdomadaire, sur laquelle Nicolas Sarkozy est qualifié de "grand malade" (Le Monde du 23 février), voyant dans ce refus un "acte de censure". La SDJ "condamne également la manière dont la société Relay (Groupe Lagardère) a présenté l'affiche dans ses points de vente, pliant sa partie supérieure pour cacher le titre "Sarkozy, ce grand malade"."
Nicolas le 23 février 2007 à Perpignan :
"Comment la jeunesse comprendrait-elle ce que signifie l’autorité si on ne le lui apprend jamais ? Si elle ne rencontre jamais la règle, la discipline, l’obligation ? Si on lui laisse croire qu’elle peut faire tout ce qu’elle a envie de faire ? Si on lui passe tout ? Si l’on excuse toutes ses fautes ? [...] L’ordre, [...] c’est quand chacun peut circuler sans craindre de se faire agresser."
Le Monde, 23 février 2008 :
"Repoussé par un homme qui ne voulait pas lui serrer la main, Nicolas Sarkozy a laissé fuser l'insulte, samedi matin, lors de sa visite du Salon de l'agriculture [...]"Casse-toi, casse-toi alors! Pauvre con va...""