G8 ans
C'est la fin du G8, avec ces intéressantes déclarations du petit Nicolas:
"Si les intérêts vitaux de la France étaient menacés, alors, à ce moment-là, comme tous les autres Présidents de la République qui m'ont précédé, je pourrais envisager l'utilisation de l'arme nucléaire. Fort heureusement, ce n'est pas le cas.
Mais, quant à la définition précise de ce que sont les intérêts vitaux, je ne suis pas sûr que ce soit le cadre le plus approprié pour les définir précisément. Même si je reconnais, bien volontiers, que la notion d'intérêt vital à évolué depuis l'époque du Général de Gaulle." (mon emphase)
Comme le soulignait le Jacquou "le croquant" Chirac le 19 janvier 2006:
"L’intégrité de notre territoire, la protection de notre population, le libre exercice de notre souveraineté constitueront toujours le cœur de nos intérêts vitaux. Mais ils ne s’y limitent pas. [...] Par exemple, la garantie de nos approvisionnements stratégiques ou la défense de pays alliés, sont, parmi d’autres, des intérêts qu’il convient de protéger." (mon emphase)
Nicolas en remettait d'ailleurs une couche le 7 mars 2007:
"Il s’agit simplement de réfléchir au fait que les intérêts vitaux de la France ne se réduisent pas à la seule dimension de l’hexagone."
Cela ne fait que souligner un nombre assez important de contradictions comme le souligne l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire:
"[Vous affirmez] d’un autre côté que "cette sécurité et cette protection s’étendent à nos amis et à nos alliés", autrement dit que ceux-ci bénéficient de NOTRE dissuasion nucléaire. S’ils en bénéficient, c’est qu’ils n’ont pas besoin, eux, d’une « dissuasion nucléaire autonome ». Alors pourquoi en aurions-nous besoin, NOUS ? Mais si nous en avons réellement besoin, nous, pourquoi n’en auraient-ils pas besoin, EUX AUSSI ?"
L'ACDN poursuit:
"en quoi nos bombes atomiques vont-elles nous permettre de combattre "la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme, les Etats qui ont perdu toute structure étatique ou gouvernementale, la mise en danger de nos approvisionnements stratégiques, les catastrophes écologiques, humanitaires ou encore les pandémies" ?"
Pour le terrorisme en tout cas la réponse de Jacquou le 19 janvier:
"Pour autant, les dirigeants d’Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d’utiliser, d’une manière ou d’une autre, des armes de destruction massive, doivent comprendre qu’ils s’exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part. Et cette réponse peut être conventionnelle. Elle peut aussi être d’une autre nature." (mon emphase)
Alors Nicolas va t'il faire péter des bombes ? Non. Va t'il faire de notre "force de dissuasion" un moyen de pression politique sur le plan international ? Grave.
"S'agissant de l'Iran, il me semble qu'il y a une grande communauté de vue avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis d'Amérique pour pousser les dirigeants iraniens à revenir à la table des négociations. En ce qui me concerne, je pense qu'il faudra envoyer un message de fermeté et certainement un durcissement des sanctions." (conférence de presse au G8)
Il déclarait pourtant le 7 mars 2007 que "La dissuasion reste un impératif absolu. C’est l’assurance-vie de la Nation". Tout le monde n'a visiblement pas droit à une assurance-vie, au moins, que ce soit au niveau social ou international, le Nicolas est cohérent.
C'est la fin du G8, avec ces intéressantes déclarations du petit Nicolas:
"Si les intérêts vitaux de la France étaient menacés, alors, à ce moment-là, comme tous les autres Présidents de la République qui m'ont précédé, je pourrais envisager l'utilisation de l'arme nucléaire. Fort heureusement, ce n'est pas le cas.
Mais, quant à la définition précise de ce que sont les intérêts vitaux, je ne suis pas sûr que ce soit le cadre le plus approprié pour les définir précisément. Même si je reconnais, bien volontiers, que la notion d'intérêt vital à évolué depuis l'époque du Général de Gaulle." (mon emphase)
Comme le soulignait le Jacquou "le croquant" Chirac le 19 janvier 2006:
"L’intégrité de notre territoire, la protection de notre population, le libre exercice de notre souveraineté constitueront toujours le cœur de nos intérêts vitaux. Mais ils ne s’y limitent pas. [...] Par exemple, la garantie de nos approvisionnements stratégiques ou la défense de pays alliés, sont, parmi d’autres, des intérêts qu’il convient de protéger." (mon emphase)
Nicolas en remettait d'ailleurs une couche le 7 mars 2007:
"Il s’agit simplement de réfléchir au fait que les intérêts vitaux de la France ne se réduisent pas à la seule dimension de l’hexagone."
Cela ne fait que souligner un nombre assez important de contradictions comme le souligne l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire:
"[Vous affirmez] d’un autre côté que "cette sécurité et cette protection s’étendent à nos amis et à nos alliés", autrement dit que ceux-ci bénéficient de NOTRE dissuasion nucléaire. S’ils en bénéficient, c’est qu’ils n’ont pas besoin, eux, d’une « dissuasion nucléaire autonome ». Alors pourquoi en aurions-nous besoin, NOUS ? Mais si nous en avons réellement besoin, nous, pourquoi n’en auraient-ils pas besoin, EUX AUSSI ?"
L'ACDN poursuit:
"en quoi nos bombes atomiques vont-elles nous permettre de combattre "la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme, les Etats qui ont perdu toute structure étatique ou gouvernementale, la mise en danger de nos approvisionnements stratégiques, les catastrophes écologiques, humanitaires ou encore les pandémies" ?"
Pour le terrorisme en tout cas la réponse de Jacquou le 19 janvier:
"Pour autant, les dirigeants d’Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d’utiliser, d’une manière ou d’une autre, des armes de destruction massive, doivent comprendre qu’ils s’exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part. Et cette réponse peut être conventionnelle. Elle peut aussi être d’une autre nature." (mon emphase)
Alors Nicolas va t'il faire péter des bombes ? Non. Va t'il faire de notre "force de dissuasion" un moyen de pression politique sur le plan international ? Grave.
"S'agissant de l'Iran, il me semble qu'il y a une grande communauté de vue avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis d'Amérique pour pousser les dirigeants iraniens à revenir à la table des négociations. En ce qui me concerne, je pense qu'il faudra envoyer un message de fermeté et certainement un durcissement des sanctions." (conférence de presse au G8)
Il déclarait pourtant le 7 mars 2007 que "La dissuasion reste un impératif absolu. C’est l’assurance-vie de la Nation". Tout le monde n'a visiblement pas droit à une assurance-vie, au moins, que ce soit au niveau social ou international, le Nicolas est cohérent.