Tu me fais Suez
Dans le Figaro du 27 juin 2007:
"On le croyait enterré... en réalité, il n'a jamais été aussi proche : le projet de fusion entre Suez et Gaz de France, annoncé voilà un an et demi, serait sur le point de se concrétiser. Selon nos informations, le mariage pourrait être officialisé en milieu de semaine prochaine."
A l'assemblée nationale,le 15 juin 2004, le petit Nicolas anonnait:
"Puisque des inquiétudes se sont exprimées à ce sujet, je le redis avec force : conformément aux engagements du Président de la République et du Gouvernement, EDF et Gaz de France ne seront pas privatisées."
Un mensonge de plus dont les conséquences ont déja été évaluées il y a plusieurs mois dans le Monde Diplomatique:
"Si, partout, gaziers et électriciens se marient, pourquoi avoir fait divorcer Gaz de France d’EDF, il y a deux ans, pour le marier maintenant avec Suez ? », s’interroge le député UMP Pierre Lellouche. Car la plongée de GDF et du secteur de l’énergie dans le bain de la concurrence fera une autre victime: [EDF] n’aura d’autre possibilité que de se rapprocher d’un ensemble de sociétés privées. Quant aux conséquences pour les consommateurs, on peut déjà les prévoir : « La mise en concurrence des services publics n’a jamais fait baisser les prix, ni en France ni ailleurs. Pas plus dans les télécoms que dans l’énergie », souligne M. Christian Bataille, vice-président socialiste de la commission des affaires économiques. A partir du 1er juillet 2007, les particuliers verront d’ailleurs monter leur facture, qu’ils changent ou non de fournisseur de gaz et d’électricité." (mon emphase)
Mais heureusement:
"Le moral des industriels s'est redressé en juin en France alors que les chefs d'entreprise interrogés font état d'un "optimisme grandissant sur la situation globale de leur secteur", selon l'enquête mensuelle dans l'industrie publiée mercredi par l'Institut national de la statistique (Insee)." la Tribune, 27 mai.
Le cadeau bonus nous est offert (en partie) par le Monde du 27 juin:
"Bernard Squarcini s'est aussi rendu précieux auprès de Nicolas Sarkozy en d'autres circonstances. Pendant son éloignement de l'intérieur, à Bercy, puis lors de la campagne présidentielle. Il était un de ceux chargés "d'anticiper et de détecter les coups dans l'opération "Tout sauf Sarko", explique-t-il."
Ce joyeux drille "a été nommé mercredi 27 juin, en conseil des ministres, à la tête de la Direction de la surveillance du territoire (DST) [et] sera chargé par le président d'un grand chantier : celui de la fusion entre les deux services [DST et Renseignements généraux], qui viennent de s'installer dans des locaux communs à Levallois-Perret"
Un homme qui avait déclaré en 1999 devant la commission d'enquête parlementaire sur le fonctionnement des forces de sécurité en Corse:
"J’ai choisi les renseignements généraux pour éviter d’avoir des contacts avec les magistrats."
Méfiance envers des juges qui ne comprennent pas vraiment les terroristes:
"Sans revenir à ce que l’on a connu avec la cour de sûreté de l’Etat, il y a peut-être quelque chose à faire [pour améliorer le dispositif antiterroriste]."
Et de conclure son audition avec cet échange suivant:
Dans le Figaro du 27 juin 2007:
"On le croyait enterré... en réalité, il n'a jamais été aussi proche : le projet de fusion entre Suez et Gaz de France, annoncé voilà un an et demi, serait sur le point de se concrétiser. Selon nos informations, le mariage pourrait être officialisé en milieu de semaine prochaine."
A l'assemblée nationale,le 15 juin 2004, le petit Nicolas anonnait:
"Puisque des inquiétudes se sont exprimées à ce sujet, je le redis avec force : conformément aux engagements du Président de la République et du Gouvernement, EDF et Gaz de France ne seront pas privatisées."
Un mensonge de plus dont les conséquences ont déja été évaluées il y a plusieurs mois dans le Monde Diplomatique:
"Si, partout, gaziers et électriciens se marient, pourquoi avoir fait divorcer Gaz de France d’EDF, il y a deux ans, pour le marier maintenant avec Suez ? », s’interroge le député UMP Pierre Lellouche. Car la plongée de GDF et du secteur de l’énergie dans le bain de la concurrence fera une autre victime: [EDF] n’aura d’autre possibilité que de se rapprocher d’un ensemble de sociétés privées. Quant aux conséquences pour les consommateurs, on peut déjà les prévoir : « La mise en concurrence des services publics n’a jamais fait baisser les prix, ni en France ni ailleurs. Pas plus dans les télécoms que dans l’énergie », souligne M. Christian Bataille, vice-président socialiste de la commission des affaires économiques. A partir du 1er juillet 2007, les particuliers verront d’ailleurs monter leur facture, qu’ils changent ou non de fournisseur de gaz et d’électricité." (mon emphase)
Mais heureusement:
"Le moral des industriels s'est redressé en juin en France alors que les chefs d'entreprise interrogés font état d'un "optimisme grandissant sur la situation globale de leur secteur", selon l'enquête mensuelle dans l'industrie publiée mercredi par l'Institut national de la statistique (Insee)." la Tribune, 27 mai.
Le cadeau bonus nous est offert (en partie) par le Monde du 27 juin:
"Bernard Squarcini s'est aussi rendu précieux auprès de Nicolas Sarkozy en d'autres circonstances. Pendant son éloignement de l'intérieur, à Bercy, puis lors de la campagne présidentielle. Il était un de ceux chargés "d'anticiper et de détecter les coups dans l'opération "Tout sauf Sarko", explique-t-il."
Ce joyeux drille "a été nommé mercredi 27 juin, en conseil des ministres, à la tête de la Direction de la surveillance du territoire (DST) [et] sera chargé par le président d'un grand chantier : celui de la fusion entre les deux services [DST et Renseignements généraux], qui viennent de s'installer dans des locaux communs à Levallois-Perret"
Un homme qui avait déclaré en 1999 devant la commission d'enquête parlementaire sur le fonctionnement des forces de sécurité en Corse:
"J’ai choisi les renseignements généraux pour éviter d’avoir des contacts avec les magistrats."
Méfiance envers des juges qui ne comprennent pas vraiment les terroristes:
"Sans revenir à ce que l’on a connu avec la cour de sûreté de l’Etat, il y a peut-être quelque chose à faire [pour améliorer le dispositif antiterroriste]."
Et de conclure son audition avec cet échange suivant:
"M. Bernard SQUARCINI : [...] Je ne suis pas juge.
M. le Président : C’est pourquoi vous avez choisi la police.
M. Bernard SQUARCINI : Absolument. Mais ensuite j’essaierai la politique, vous m’avez converti."