Ecologie coloniale
La petite Nathalie en classe d'écologie avec le professeur Borloo peine un peu en géopolitique:
"Je vous remercie de me donner l’occasion d’inaugurer cette conférence internationale sur l’impact et le rôle des pays émergents dans la gouvernance mondiale. [...] personne ne peut ignorer que depuis quelques années de nouveaux acteurs politiques et économiques ont fait irruption dans le débat international, et ce en bousculant le cadre inter-étatique dans lequel s’inscrivait jusqu’à une date récente la gouvernance mondiale traditionnelle. Ces nouveaux pays émergents représentent une masse critique sur l’échiquier des relations internationales [...] des pays comme le Brésil, l’Inde ou la Chine, pour ne citer que les principaux d’entre eux, constituent en raison de leur poids économique et démographique un véritable défi pour le fonctionnement de la gouvernance mondiale. Pays en développement et reconnus comme tels par la communauté internationale, ces pays bousculent le cadre traditionnel des relations multilatérales entre les pays développés, et en particulier dans l’enceinte des institutions internationales (ONU, OMC, FMI). L’implication croissante de ces pays émergents au sein de ces organisations internationales constitue désormais une réalité incontournable que les pays industrialisés sont appelés à gérer." (mon emphase)
Le choix du vocabulaire, la désignation de ceux qui "surgissent" ou "font irruption" et l'appel à "gérer" cette implication nous dévoile le parfum idéologique dont s'asperge Nathalie. La position des Etats-Unis est décrite comme étant "encore très en retrait", alors que celles de ces salauds de pays émergents est en "opposition".
De toute manière pour ceux qui posent un problème, une autre nouvelle "intéressante":
"Le 5 juillet 2007, Monsieur Hervé Morin, ministre de la Défense, a présidé la cérémonie militaire de certification officielle par l’OTAN du quartier général du Corps de réaction rapide – France (CRR-FR) [...] Il deviendra ainsi le 7ème état - major en Europe, ayant la capacité « d’entrer en premier » sur un théâtre d’opérations extérieures et de commander une force multinationale de plus de 50 000 hommes. Sous le commandement de l’OTAN, de l’Union Européenne ou de la France, il permettra de réagir rapidement à tout type de crise dans le monde." (mon emphase)
La petite Nathalie en classe d'écologie avec le professeur Borloo peine un peu en géopolitique:
"Je vous remercie de me donner l’occasion d’inaugurer cette conférence internationale sur l’impact et le rôle des pays émergents dans la gouvernance mondiale. [...] personne ne peut ignorer que depuis quelques années de nouveaux acteurs politiques et économiques ont fait irruption dans le débat international, et ce en bousculant le cadre inter-étatique dans lequel s’inscrivait jusqu’à une date récente la gouvernance mondiale traditionnelle. Ces nouveaux pays émergents représentent une masse critique sur l’échiquier des relations internationales [...] des pays comme le Brésil, l’Inde ou la Chine, pour ne citer que les principaux d’entre eux, constituent en raison de leur poids économique et démographique un véritable défi pour le fonctionnement de la gouvernance mondiale. Pays en développement et reconnus comme tels par la communauté internationale, ces pays bousculent le cadre traditionnel des relations multilatérales entre les pays développés, et en particulier dans l’enceinte des institutions internationales (ONU, OMC, FMI). L’implication croissante de ces pays émergents au sein de ces organisations internationales constitue désormais une réalité incontournable que les pays industrialisés sont appelés à gérer." (mon emphase)
Le choix du vocabulaire, la désignation de ceux qui "surgissent" ou "font irruption" et l'appel à "gérer" cette implication nous dévoile le parfum idéologique dont s'asperge Nathalie. La position des Etats-Unis est décrite comme étant "encore très en retrait", alors que celles de ces salauds de pays émergents est en "opposition".
De toute manière pour ceux qui posent un problème, une autre nouvelle "intéressante":
"Le 5 juillet 2007, Monsieur Hervé Morin, ministre de la Défense, a présidé la cérémonie militaire de certification officielle par l’OTAN du quartier général du Corps de réaction rapide – France (CRR-FR) [...] Il deviendra ainsi le 7ème état - major en Europe, ayant la capacité « d’entrer en premier » sur un théâtre d’opérations extérieures et de commander une force multinationale de plus de 50 000 hommes. Sous le commandement de l’OTAN, de l’Union Européenne ou de la France, il permettra de réagir rapidement à tout type de crise dans le monde." (mon emphase)