dimanche 22 juillet 2007

Jours 76 et 77

Métro, boulot, hosto

Sur le site de la Tribune le 20 juillet:

"Dix-neuf dépressions, deux "burn outs" (épuisement professionnel) et 116 urgences de consultation, parmi les 4.100 salariés du siège d'IBM France, rien que pour les six premiers mois de 2007. [...] Dès 2003, dans une démarche inédite à l'époque, les médecins avaient évalué les risques psychosociaux (stress, dépression...) sur plusieurs sites, révélant que 49% des salariés connaissaient un niveau de stress professionnel susceptible d'entraîner une pathologie psychique ou somatique. En trois ans, ce pourcentage est passé à 65,7% [...] Le stress découlerait de l'organisation et des relations au travail. Parmi les plaintes récurrentes des salariés, recensées par les médecins du travail du siège à La Défense (Hauts-de-Seine), "une charge de travail excessive", une "remise en cause permanente des compétences", la "non-reconnaissance des efforts fournis", l'"irrespect" de certains managers ou encore la notation du personnel."

Et histoire de gâcher un peu la fête, il suffit de se rendre sur le site du Financial Times:

"Afin de répondre aux peurs suscité par la mondialisation et la montée des inégalités, la population des pays riches où a été menée l'enquête – les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France, l'Italie et l'Espagne – désire que leurs gouvernements augmentent l'imposition des personnes aux revenus les plus élevé. Dans les pays européens, une large majorité souhaite que leurs gouvernements aillent plus loin et imposent un plafond aux revenus des dirigeants d'entreprise."

Voilà qui ne cadre pas vraiment avec le discours (entre autres) de Fifi :

"Pour nous, la réussite des uns motive celle des autres, la richesse des uns crée la richesse des autres, l’investissement des uns entraîne celui des autres : voilà ce que nous croyons !"

Sans parler de l'impayable Cricri Lagarde :

"J’entends souvent dire que la France refuse le capitalisme. Je ne le crois pas, et je vous engage à écouter attentivement certains de nos rappeurs français. Ils ne brocardent pas le capitalisme, ils l’accueillent." (son emphase)