jeudi 26 juillet 2007

Jour 81

Ech. inf. contre uranium, prix à débattre

Une petite news AFP pour bien commencer la journée :

"Le gouvernement veut "tripler" les capacités de vidéo-surveillance existant actuellement en France, grâce à l'interconnexion des différents dispositifs, dans le but de lutter contre les risques de terrorisme et de violence, annonce Michèle Alliot-Marie. "

Ensuite les bonnes nouvelles dans le Monde du 26 juillet :

"Nicolas Sarkozy s'est rendu en Libye pour officialiser ce qui semble en être la contrepartie principale [de la libération des infirmières bulgares] : l'accès de la Libye à la technologie nucléaire civile française. [...] Selon M. Guéant, une première mission de faisabilité a été entreprise il y a moins d'un mois, en Libye, avec l' industriel français Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA)."

Les Lybiens vont-être contents, chez Areva ils sont sympas :

"Au Niger comme au Gabon, le bilan humain et environnemental des mines d'uranium exploitées par Areva est très sévère, selon les conclusions de la mission effectuée sur place par Sherpa, Médecins du Monde et la CRII-RAD. " Dans les deux cas, Areva cultive la même opacité ", souligne d'emblée Jean-Pierre Getti, président de Cour d'assises à Paris et vice-président de Sherpa. [...] Tout d'abord, les tests effectués par la CRIIRAD sur la radioactivité au Niger et au Gabon révèlent des taux d'exposition des employés 40 fois supérieurs aux normes fixées par l'OMS. Par ailleurs, l'enquête révèle que la protection des travailleurs n'était pas correctement assurée. " Ils étaient exposés à des poussières radiotoxiques sans port de masque ni équipement de sécurité ", explique Jean-Pierre Getti. Aucune information ni formation n'était délivrée". "Ils n'étaient même pas informés des risques qu'ils encourraient ", confirme Almoustapha Alhacen, président de l'association AGHIR N' MAN (association nigérienne de protection de l'environnement). [...] Enfin, depuis que la mine a fermé, l'hôpital construit par Areva fait désormais payer les frais médicaux de ses anciens employés contaminés, alors que ce type de maladies ne se déclare souvent que plusieurs années après la contamination. Les ONG reprochent également à Areva de rester muette sur la contamination de l'eau au Niger, qui continue aujourd'hui à être distribuée à la population"