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Un document intéressant de l'école d'économie de Paris:
Les hauts revenus en France(1998-2006) : Une explosion des inégalités ?
Tout est dans le résumé:
"notre travail révèle un fort accroissement des inégalités de revenus depuis 8 ans, du fait d'une augmentation très forte des revenus des foyers les plus riches depuis 1998, tandis que les revenus moyen et médian croissent très modestement sur la période.[...] les 0.01% des foyers les plus riches ont vu leur revenu réel croître de 42.6 % sur la période, contre 4.6 % pour les 90% des foyers les moins riches."
En conclusion:
"il n'est pas inutile de rappeler que le niveau de la fiscalité des revenus et du patrimoine a fortement diminué à l'endroit des hauts revenus [...] En tout état de cause, l'évolution de la fiscalité ne peut qu'avoir assez fortement amplifié au niveau des revenus disponibles la forte explosion des inégalités de revenus primaires que nous avons mis en lumière dans notre étude, et ne permet donc pas d'écarter l'hypothèse d'une convergence à moyen terme des niveaux d'inégalité entre la France et les pays anglo-saxons."
Un document intéressant de l'école d'économie de Paris:
Les hauts revenus en France(1998-2006) : Une explosion des inégalités ?
Tout est dans le résumé:
"notre travail révèle un fort accroissement des inégalités de revenus depuis 8 ans, du fait d'une augmentation très forte des revenus des foyers les plus riches depuis 1998, tandis que les revenus moyen et médian croissent très modestement sur la période.[...] les 0.01% des foyers les plus riches ont vu leur revenu réel croître de 42.6 % sur la période, contre 4.6 % pour les 90% des foyers les moins riches."
En conclusion:
"il n'est pas inutile de rappeler que le niveau de la fiscalité des revenus et du patrimoine a fortement diminué à l'endroit des hauts revenus [...] En tout état de cause, l'évolution de la fiscalité ne peut qu'avoir assez fortement amplifié au niveau des revenus disponibles la forte explosion des inégalités de revenus primaires que nous avons mis en lumière dans notre étude, et ne permet donc pas d'écarter l'hypothèse d'une convergence à moyen terme des niveaux d'inégalité entre la France et les pays anglo-saxons."