jeudi 4 octobre 2007

Jour 150

Collection d'automne

Sur le site de la Ligue des Droits de l'Homme :

"La Société des réalisateurs de films (SRF),
La Société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs (L’ARP),
Le Syndicat français de la critique de cinéma (SFCC),
Le Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI),
L’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID),
Le Groupement national des cinémas de recherche (GNCR),
Carrefour des festivals,
et l’Observatoire de la liberté d’expression en matière de création de la Ligue des droits de l’Homme

contestent la décision de Madame Christine Albanel, Ministre de la culture et de la communication du 2 octobre 2007 d’assortir d’une interdiction aux moins de 18 ans le visa d’exploitation du film de Koji Wakamatsu « Quand l’embryon part braconner ».

La SRF, l’ARP, le SFCC, le SPI, l’ACID, le GNCR, Carrefour des festivals et l’Observatoire de la liberté d’expression (LDH) considèrent que la Ministre de la culture, comme la Commission de classification des films dont elle a suivi la proposition, ont fait une inexacte application du décret du 23 février 1990 (réactualisé en 2003) en allant au-delà d’une interdiction aux moins de 16 ans. Selon ces organisations, l’interdiction aux mineurs de ce classique du cinéma japonais de 1966 est contraire à la jurisprudence et au sens du décret définissant l’interdiction aux moins de 18 ans" (mon emphase)

Concernant les prisons :

"Depuis le début de l’été, l’UGSP-CGT participe aux différentes réunions relatives au projet de loi pénitentiaire. Au stade où nous en sommes, il semble important de faire le point sur le dossier.

[...]

Mis en place par Rachida DATI, le présent Conseil d’Orientation dit « Restreint » (COR) porte bien son nom, même si Restrictif eut sonné mieux au vu des dégâts.

D’une part, la ministre ne le préside pas et donc, ne s’implique pas dans les discussions avec les partenaires. [...] le COR devait rendre un rapport pour novembre 2007. Nous écrivions alors, en juillet, que les délais nous semblaient trop courts car ils ne permettaient pas un travail sérieux, empreint de débats, d’auditions de différents acteurs et de déplacements ciblés sur des sites. Depuis... ça s’est gâté car le DAP nous a fait connaître début septembre, qu’à la demande de la ministre, les travaux devaient être restitués pour le 18 octobre 2007 !

A la demande de la CGT, monsieur VIOUT, procureur qui préside le COR, a accepté de faire une lettre à l’attention de la ministre, pour lui faire connaître le mécontentement des membres du COR devant des délais qui révèlent un peu plus le niveau du dialogue social au ministère et qui augurent d’une future Loi dont on peut se demander si elle n’est d’ores et déjà pas rédigée pour l’essentiel. Malgré cette lettre et malgré le mécontentement général, la ministre maintien le cap.

[...]

L’urgence sur ces questions n’autorise pas le gouvernement à bâcler ainsi les consultations, et c’est une lourde responsabilité que de risquer de vider de son sens l’opportunité historique que constitue l’élaboration d’une grande loi pénitentiaire.

Montreuil, le 3 octobre 2007"