Nicolas a dit, Nicolas a fait
Discours du petit Nicolas, le 20 juin 2007 :
"il n’y aura pas de coup de pouce au SMIC parce qu’il aurait un effet négatif sur l’emploi des moins qualifiés et parce qu’à force d’augmenter le SMIC plus rapidement que les autres salaires, on a provoqué la smicardisation de la société française. Cette vérité elle est dérangeante, mais je la dois aux Français. [...] L'injustice, ça serait de continuer comme cela."
Le petit Nicolas, discours du 17 octobre :
"Sur la question des salaires, par exemple, de nombreux Français en ont assez, et je les comprends. Quand on explique à tous les salariés d'une entreprise qu'il n'y a pas de quoi augmenter les salaires en bas, ils sont prêts à le comprendre à condition que l'on n'ait pas dans la même entreprise, au même moment, de quoi augmenter les salaires en haut ! Aucun d'entre nous ne l'accepterait pour lui. Pourquoi voulez-vous qu’on l’accepte pour les autres ? S'il n'y a pas d'argent pour le bas, il n'y a pas d'argent pour le haut. S'il y a de l'argent pour le haut, c’est qu'il doit y avoir de l’argent pour le bas. Sinon on n'est pas dans la société qui croit aux valeurs du mérite et de l’équité."
Le Figaro, 31 octobre 2007 :
"Alors que les députés examinent le projet de budget 2008, ils ont voté mardi le traitement du président de la République, l'alignant sur celui du premier ministre. Cette réforme porte la rémunération du chef de l’Etat à 18.690 euros bruts mensuels (environ 15.000 euros net) contre environ 8.000 euros brut actuellement, soit une hausse de 140%." (mon emphase)
Discours du petit Nicolas, le 20 juin 2007 :
"il n’y aura pas de coup de pouce au SMIC parce qu’il aurait un effet négatif sur l’emploi des moins qualifiés et parce qu’à force d’augmenter le SMIC plus rapidement que les autres salaires, on a provoqué la smicardisation de la société française. Cette vérité elle est dérangeante, mais je la dois aux Français. [...] L'injustice, ça serait de continuer comme cela."
Le petit Nicolas, discours du 17 octobre :
"Sur la question des salaires, par exemple, de nombreux Français en ont assez, et je les comprends. Quand on explique à tous les salariés d'une entreprise qu'il n'y a pas de quoi augmenter les salaires en bas, ils sont prêts à le comprendre à condition que l'on n'ait pas dans la même entreprise, au même moment, de quoi augmenter les salaires en haut ! Aucun d'entre nous ne l'accepterait pour lui. Pourquoi voulez-vous qu’on l’accepte pour les autres ? S'il n'y a pas d'argent pour le bas, il n'y a pas d'argent pour le haut. S'il y a de l'argent pour le haut, c’est qu'il doit y avoir de l’argent pour le bas. Sinon on n'est pas dans la société qui croit aux valeurs du mérite et de l’équité."
Le Figaro, 31 octobre 2007 :
"Alors que les députés examinent le projet de budget 2008, ils ont voté mardi le traitement du président de la République, l'alignant sur celui du premier ministre. Cette réforme porte la rémunération du chef de l’Etat à 18.690 euros bruts mensuels (environ 15.000 euros net) contre environ 8.000 euros brut actuellement, soit une hausse de 140%." (mon emphase)