jeudi 11 octobre 2007

Jour 157

Une vie pleine d'occupation(s)
Le Figaro, 9 octobre 2007 :

"Les juges d’Agen ont appliqué strictement la nouvelle loi sur les peines plancher contre un jeune voleur récidiviste de 20 ans.[...] Il a été condamné à Agen à 2 ans de prison ferme pour le vol d'une clé USB et d'un lecteur MP3, ainsi que le recel d'un téléphone portable."

Libération, le 11 octobre 2007 :

"Convoqués au téléphone par le Conseiller principal d'éducation (CPE) du collège de leur enfant, deux parents d'élèves se sont rendus dans l'établissement [...] A leur arrivée au collège Utrillo, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, c'est l'incompréhension: aucun des trois CPE du collège ne leur a passé de coup de fil pour leur donner rendez-vous. Le couple repart, quand des policiers en civil sortent d'une voiture et leur passent les menottes, direction le commissariat. Interpellé par l'un des CPE qui tente de s'interposer, l'un des policiers lui explique qu'il s'est effectivement fait passer pour le collège pour piéger les parents."

Michèle Alliot-Marie au salon Milipol, le 9 octobre 2007 :

"Aussi, les commissariats qui constituent en quelque sorte la cellule de base de la politique de la sécurité bénéficieront-ils dans un avenir proche :

- des techniques de biométrie
- d'engins légers de surveillance aérienne
- d'un accès automatisé, via une borne, au fichier national des empreintes digitales
- de système de géolocalisation des véhicules
- du dispositif de lecture automatisée des plaques d'immatriculation
- de matériels permettant de lutter contre la cybercriminalité.

Consciente de l'ampleur des défis, j'ai tenu à ce que le budget 2008 du ministère comporte une dotation d'investissement d'1 milliard d'euros."

Ligue des Droits de l'Homme :

"Intervention de Dominique Guibert, membre du Bureau national de la LDH

Nous sommes aujourd’hui ensemble réunis pour fêter l’ouverture de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Ensemble, oui, mais manifestement pas tous ensemble ! En effet, je n’ai pas à m’adresser à ces plus hautes autorités de l’Etat qui comme il est d’usage en de pareilles circonstances sont protocolairement requises. Je n’ai pas à dire, Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Madame la par ci, Monsieur le par là. Prenons la mesure de ce fait : un établissement public national, du même statut que cette Cité de l’architecture récemment inaugurée, ou bien encore semblable au Musée du Quai Branly ne bénéficie pas de cette attention qui fait d’une action publique un événement politique."